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Français & co

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3 décembre 2010

SEQUENCE 3 : LE PORTRAIT ( Vocabulaire)

LE VOCABULAIRE DU PORTRAIT.

Fixer l'aspect général du personnage

 

L'air, l'apparence, la mine : un air sympathique. antipathique. accueillant. rébarbatif. hostile, froid, glacial. souriant, poli, courtois, modeste, fier, orgueilleux, hautain, arrogant, timide, décidé, résolu, sûr de lui.

 

L'allure, la tournure, le maintien, la prestance : dégagé, svelte, sportif, élégant, imposant, majestueux, gauche, embarrassé.

Se tenir, se présenter, se pavaner, plastronner.

 

La démarche, la dégaine : Avancer à grands pas, à petits pas, à pas de loup, marcher d'un pas vif, décidé, à pas lents.

Se déhancher, se dandiner, se dégingander.

Démarche ferme, assurée, chancelante, hésitante, mal assurée, lente, précipitée, rapide, alerte, lourde, pesante.

 

La taille

Grande, haute, élevée, gigantesque, petite.

Grand et mince, élancé, svelte.

Grand et maigre, un escogriffe.

Grand et mal bâti, un échalas.

Grand et fort, d'une haute stature, colossal, corpulent.

Petit et gros, courtaud.

Petit et large, trapu.

Petit et large de dos, râblé.

Très petit, lilliputien, nain, nabot.

 

La grosseur

Corpulent (grand et gros), carrure (largeur du dos), l'embonpoint (gros sans excès).

Gros sans excès bien en chair, corpulent.

Gros avec excès, replet, empâté, lourd, épais, obèse, bedonnant, rond de formes, rebondi, rondelet, dodu.

Mince, svelte, élancé.

Maigre, sec, ascétique, décharné, squelettique.

 

La force, la vigueur, la robustesse

Résistant à l'effort, la maladie, solide, robuste.

Capable d'agir vigoureusement, fort, vigoureux, puissant.

Bâti en force, musclé, athlétique, colossal, herculéen.

Faible d'apparence, frêle, chétif, grêle, fluet, un gringalet.

Peu résistant à la maladie, malingre, d'une santé délicate, maladif, souffreteux.

Affaibli par l'âge ou les privations, débile, épuisé.

 

Évoquer un visage

 

Le visage : la figure, la face, la physionomie (expression), la mine (en rapport avec la santé), les traits, le minois, la frimousse (pour les enfants).

 

L'expression du visage : gaie, triste, mélancolique, sympathique, antipathique, ouverte, fermée, éveillée, vive, impénétrable, impassible, souriante, renfrognée, revêche, rébarbative, intelligente, inintelligente, expressive, inexpressive, morne.

 

La forme générale : ronde, arrondie, triangulaire, rectangulaire, pleine, empâtée, lourde, bouffie, joufflue, maigre, creuse, anguleuse, osseuse, émaciée, ascétique, ridée, plissée, parcheminée.

 

Le teint : pâle, blême, blafard, livide, terreux, cireux, jaunâtre, coloré, frais, rose, clair, éclatant, lumineux, rougeaud, congestionné, cramoisi, rubicond, bronzé, bruni, hâlé, basané, hâve (pâle et décharné).

 

Les Yeux

Forme : saillants, globuleux, à fleur de tête, ronds, allongés, en amande, étirés, bridés, petits, enfoncés, encaissés.

Couleur : sombres, clairs, noirs, bruns, marrons, noisette, verts, bleus, pers (entre vert et bleu), glauques (vert tirant sur le bleu).

Éclat : vifs, étincelants, brillants, luisants, ternes, éteints, vitreux.

Regard : vif, aigu, perçant, scrutateur, vague, distrait, morne, éteint, inexpressif, soucieux, préoccupé.

 

La bouche : large, étroite, pincée, rieuse, sensuelle, expressive, charnue.

 

Le nez : court, mince, allongé, long, saillant, proéminent, aquilin (en bec d'aigle), camus (plat et comme écrasé), bourbonien, busqué (d'une courbure accentuée), crochu, tombant, écrasé, aplati, pointu, rectiligne.

 

Le front : ample, haut, large, dégagé, court, étroit, bas, fuyant.

 

Les cheveux : rares, clairsemés, abondants, fournis, épais, frisés, ondulés, bouclés, crépus, hérissés, plats, bien peignés, peignés à la raie, en brosse, rejetés en arrière, noirs, bruns, châtains, roux, blonds, gris, grisonnants, blancs, auburn (châtain roux aux reflets cuivrés), longs, courts, en désordre, emmêlés, ébouriffés, hirsutes (hérissés et mêlés).

 

La barbe : la barbiche, le collier, les favoris, la moustache, imberbe (qui n'a pas de barbe), glabre (naturellement dépourvu de poils), une barbe courte, taillée, longue, épaisse, en broussaille.

 

Autres caractéristiques

 

Les gestes

Vifs, rapides, précipités, nerveux, lents, posés, larges, amples.

Gesticuler, s 'agiter, se démener

 

La voix

Intonation, inflexions, timbre, accent, articulation, débit, diction.

Hauteur : grave, basse, caverneuse, sépulcrale, aiguë, perçante, criaillante, criarde.

Intensité : forte, sonore, puissante, retentissante, tonitruante, éclatante, faible, sourde, étouffée.

Timbre: clair, vibrant, chaud, métallique, mélodieux, nasillard, enroué, rauque, guttural, chevrotant, doux,  rude.

Articulation : bien articuler, avaler ses mots, bégayer, bafouiller, bredouiller.

Une voix ferme, nette, coupante, traînante.

Élocution : s'exprimer avec aisance, parler d'abondance, avoir de la faconde, chercher ses mots, hésiter.

 

Le caractère : doux, docile, aimable, sociable, ombrageux, agressif, emporté, volontaire, déterminé, tenace, faible, violent, timide, discret, réservé, malicieux, rusé, orgueilleux.

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3 décembre 2010

SEQUENCE 3 : LE PORTRAIT ( Leçon)

Organiser un portrait:

1) Un portrait peut être organisé selon différentes techniques:

Le portrait fixe : Il insiste d'abord sur le physique du personnage, décrit ses habitudes et attitudes. Le lecteur en déduit son caractère.

Le portrait en actes : Il présente le personnage dans une ou plusieurs situations où l'on voit son comportement ; ce qu'il fait révèle ce qu'il est.

Le portrait par touches successives : il présente un personnage qui s'éloigne ou se rapproche, souvent à l'aide de caractérisation directe ( ses discours, ses actes....). Il entremêle ainsi des description et narration.

 

2) Dans un roman, le portrait crée un effet de réel. Il installe le personnage, permet de poser les hypothèses de lecture, produit un effet sur le lecteur (rire, peur, pitié admiration....)

Un portrait peut avoir une fonction argumentative. Il peut être utilisé pour dénoncer un trait de caractère, une injustice sociale ou valoriser une idée.

Vocabulaire : Champs lexical : Ensemble des mots appartenant à une même thème.

 

23 octobre 2010

BONNES VACANCES!!

JE VOUS SOUHAITE A TOUS D'EXCELLENTES VACANCES DE LA TOUSSAINT!

halloween2pk6

12 octobre 2010

SEQUENCE 2 : LE RECIT FANTASTIQUE ( Fiche séquence)

Voici le lien pour télécharger la fiche séquence :

Fiche_sequence

12 octobre 2010

SEQUENCE 2 : LE RECIT FANTASTIQUE ( Les valeurs du présent)

Leçon : Les valeurs du présent.

I) Les trois grandes valeurs :

Exemples

Valeurs

Quand est-il utilisé ?

Je me montre bien décidé à ne fuir qu’avec elle : je saisis son bras et hâte son pas.

Lettre VI, 20 de Pline le Jeune à Tacite

Présent de narration

On l’utilise pour raconter un fait passé à la place du passé simple. Le récit est ainsi plus vivant car le lecteur a l’illusion d’assister en direct à une scène qui s’est déroulée dans le passé.

Depuis plusieurs jours, on avait ressenti des signes avant-coureurs d’un tremblement de terre, mais sans en être effrayés car c’est chose courante en Campanie.

Lettre VI, 20 de Pline le Jeune à Tacite

Présent de vérité générale

On l’utilise dans les proverbes, les lois scientifiques ou pour exprimer un fait, une réflexion considérés comme vrais dans toutes les époques.

Je ne sais si je dois parler de courage ou d’imprudence, car j’avais alors dix-huit ans.

Lettre VI, 20 de Pline le Jeune à Tacite

Présent d’énonciation

L’auteur ou le narrateur souhaite exprimer ses pensées, les sentiments qu’il éprouve au moment où il écrit.
C’est aussi le présent des dialogues.

II) Les valeurs particulières :

Tous les jours, nous étudions un texte sur Pompéi : Répétition, habitude

Nous partons à Pompéi au mois de mai : Futur proche

Nous étudions à l’instant les trois grandes valeurs du présent de l’indicatif : Passé proche

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12 octobre 2010

SEQUENCE 2 : LE RECIT FANTASTIQUE ( Les paroles rapportées)

  1. Les paroles rapportées directement.

Les paroles qui sont rapportées directement, se présentent sous forme de dialogue, avec une ponctuation spécifique. Les phrases sont annoncées par deux points et souvent encadrées par des guillemets. On peut aussi changer d'interlocuteur par un saut à la ligne et un tiret.

Exemple 1 :

La jeune fille annonça : « Une ombre est apparue à ma chambre cette nuit »

Exemple 2 :

  • Je ne vous crois pas!

  • Que vous me croyez ou non, cela m'est bien égal, je sais ce que j'ai vu

  1. Les paroles rapportées indirectement.

Lorsque les paroles sont rapportées indirectement, le dialogue et sa ponctuation disparaissent. Elles sont intégrées au texte grâce à des verbes introducteurs et à des propositions subordonnées conjonctives introduites par « que ».

Exemple :

« Il ne viendra que demain » ( style direct ) Il assure qu'il ne viendra que demain.

12 octobre 2010

SEQUENCE 2 : LE RECIT FANTASTIQUE ( Leçon 2)

  1. Le pacte avec le demon.

Le diable ou démon est une figure majeure du fantastique. Il use de ses charmes pour séduire ses victimes : il peut se métamorphoser en animal ou en humain pour offrir un objet magique, pour sceller une sorte de pacte : le personnage transgresse alors un interdit qui peut lui couter cher.

  1. La fin du récit fantastique.

A la fin du récit fantastique, le lecteur comme le personnage sont dans l'incapacité de choisir entre une explication surnaturelle et une explication rationnelle.

Dans un récit fantastique dont le thème est le pacte avec le diable, la victime ne peut en aucun cas se dégager du pacte : au terme du contrat, le diable vient chercher son dû, le pacte conduit à la mort ou à la damnation.

1 octobre 2010

SEQUENCE 2 : LE RECIT FANTASTIQUE ( Leçon 1)

SEQUENCE 2 : La nouvelle fantastique

    Leçon : Le fantastique.

  1. Le début du récit fantastique.

Le narrateur raconte une histoire insolite qu'il a lui-même vécue ou dont il a été témoin. La narration à la première personne favorise l'identification du lecteur qui partage les sentiments du narrateur/personnage.

  1. Intrusion du surnaturel.

Le surnaturel, c'est ce qui ne peut pas être expliqué par les lois naturelles et la science. Le personnage doute et cherche dans un premier temps une explication rationnelle pour justifier cet événement. Cet épisode est présenté de telle façon que le lecteur ne peut choisir entre une explication rationnelle et surnaturelle.

L'apparition du surnaturel provoque souvent un malaise ou une angoisse car cet événement se produit le soir quand le personnage est seul.

10 septembre 2010

SEQUENCE 1 : raconter (leçon : La structure du récit)

  1. La structure du récit.

1) La situation initiale (SI)

2) L'élément perturbateur (EP)

3) Les péripéties (P)

4) L'élément de résolution (ER)

5) La situation finales (SF)

  - Début du récit : rien ne s'est encore véritablement passé.

          - Le temps employé est généralement l'imparfait, qui exprime une action longue de second pland (qui dure) dans le passé. C'est le temps de la description dans le passé.

          - Elle répond plus ou moins précisément aux questions : Qui ? Quoi ? Quand ? Où ? Pourquoi ? Comment ?.

         - Elle nous renseigne donc sur le cadre spatio-temporel (le lieu et le temps de l'histoire).

- Un évènement vient modifier la situation initiale et va déclencher une série de péripéties.

        - La perturbation est souvent signalée par un indice temporel tel que un jour, un matin, soudain, alors, tout à coup...

        - Changement de temps : le temps employé devient le passé simple qui marque un retournement de situation (une rupture).

- Série d'actions ou d'aventures qui arrivent aux personnages.

- Dernier évènement qui résout le problème et met fin aux péripéties.

       - Il annonce la situation finale

- C'est la fin du récit, le retour du/des personnage(s) à une situation plus ou moins stable, différente (en bien ou en mal) de la situation initiale.

10 septembre 2010

SEQUENCE 1 : raconter (leçon : Les connecteurs temporels)

  1. Les connecteurs temporels.

Ce sont des mots (ou groupes de mots) de liaison qui relient des phrases ou des propositions entre elles et donc qui servent à organiser les textes tout en donnant un sens essentiel.

Les connecteurs temporels : ils permettent d’indiquer les différents aspects du temps, ancrent les événements dans le temps, situent les

événements les uns par rapport aux autres comme dans les flashbacks ou les anticipations.

1. On les trouve principalement dans les discours : narratif, explicatif (marquer les étapes d’une expérience…)

2. Ils ont plusieurs valeurs, plusieurs rôles :

- la date et le moment : hier, la veille, au mois d’août, bientôt, tôt, tard…

- la succession : d’abord, puis, ensuite, enfin, alors…

- la fréquence : jamais, toujours, parfois, souvent, à chaque fois…

- la durée : longtemps, depuis, durant, pendant ce temps, toute l’année…

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